Être la Référente que j’aurais aimé avoir à 25 ans

Article mis à jour le 29/08/2025

Bienvenue dans “Le journal de bord d’une Référente”, la chronique qui vous plonge dans les coulisses d’un coliving pas comme les autres.

Quand j’avais 25 ans, je débarquais dans une nouvelle ville avec un sac à dos, beaucoup d’envies… et pas mal de questions. Je rêvais d’indépendance, de rencontres, de projets. Mais parfois, je me sentais seule, un peu perdue, un peu invisible. C’est peut-être pour ça que j’exerce aujourd’hui ce métier avec autant de cœur : je suis devenue la référente que j’aurais aimé croiser à ce moment-là.

Être référente, ce n’est pas juste un job logistique ou administratif. C’est un rôle profondément humain. Il faut savoir écouter, sans envahir. Accompagner, sans diriger. Être présente, sans être pesante. Un équilibre délicat, mais tellement gratifiant quand il est juste.

Ce que j’aurais aimé avoir à 25 ans ? Quelqu’un qui m’accueille avec un sourire sincère, qui me dit que je peux poser toutes mes questions sans gêne. Une personne qui voit mes doutes, mais aussi mes potentiels. Qui ne se contente pas de me remettre une clé, mais qui m’ouvre une porte vers une expérience plus large, plus humaine.

Alors c’est ce que j’essaie d’être, chaque jour, pour les colivers que j’accompagne. Je suis là quand il faut trouver un médecin, imprimer un CV, comprendre une démarche CAF. Mais je suis là aussi pour fêter une bonne nouvelle, rassurer après une mauvaise journée, ou juste partager un café en papotant.

Je crois que l’essentiel, c’est la confiance. Créer un climat où chacun se sent libre d’être soi-même, avec ses forces, ses fragilités, ses élans. Un endroit où on peut à la fois s’isoler quand on en a besoin, et retrouver les autres quand on en a envie.

Les colivers ne sont pas des numéros ou des locataires anonymes. Ce sont des personnes en transition, en mouvement, parfois en quête. Et moi, je suis là pour rendre ce passage un peu plus doux, un peu plus riche.

J’essaie de voir ce qu’il y a derrière les apparences. Le jeune timide qui cache un talent fou pour la photo. La femme réservée qui devient l’animatrice star des soirées jeux. Le cadre débordé qui se détend enfin autour d’un atelier cuisine.

Et je me dis souvent : « Si j’avais eu quelqu’un comme ça à mes débuts, ça m’aurait aidée. »

Alors je prends ce rôle très au sérieux. Sans me prendre trop au sérieux. Parce qu’il faut aussi savoir rire, se tromper, improviser. Accepter de ne pas tout contrôler. Être disponible, oui, mais aussi authentique. Et parfois, vulnérable aussi.

Mon plus grand bonheur, c’est quand un coliver me dit à son départ : « Merci, tu as été plus qu’une référente. » Là, je sais que j’ai fait ce que j’étais venue faire.

Alors voilà. Si un jour vous arrivez ici, sachez que vous trouverez quelqu’un qui se souvient de ce que c’est que d’avoir 25 ans. Et qui met tout en œuvre pour que cette étape-là, chez nous, soit une belle parenthèse dans votre vie.

À suivre…

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Le journal de bord d'une Référente, Karine

Moi, c’est Karine, Référente des coliving Compose à Clermont-Ferrand.
Chaque jour, j’accompagne les résidents dans leur quotidien, avec écoute, bonne humeur… et parfois un tournevis ou un plat de fondue !

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