Sécurité et sérénité : la Référente veille sur le coliving

Article mis à jour le 29/08/2025

Bienvenue dans “Le journal de bord d’une Référente”, la chronique qui vous plonge dans les coulisses d’un coliving pas comme les autres.

Quand on pense coliving, on imagine souvent les apéros, les grands salons communs, les rires dans la cuisine partagée. Et c’est vrai, c’est une belle facette du quotidien ici. Mais ce qu’on oublie parfois, c’est que pour que cette ambiance reste agréable, il faut aussi que chacun se sente en sécurité. Et ça, c’est une partie essentielle de mon rôle.

À Clermont-Ferrand, notre résidence est équipée d’un système de vidéosurveillance discret, mais efficace. Je ne suis pas là pour espionner, loin de là, mais pour pouvoir réagir rapidement en cas de besoin. Il m’est déjà arrivé de vérifier les images pour retrouver un colis disparu ou comprendre pourquoi une porte restait ouverte la nuit. Rien de grave, heureusement, mais ça rassure tout le monde de savoir qu’on peut vérifier.

L’accès à la résidence est également très contrôlé. Pas de codes à partager ni de clés classiques qui traînent : ici, tout passe par un système de badges sécurisés. Résultat : seules les personnes autorisées peuvent entrer, et chaque badge est lié à un résident. C’est simple, efficace, et surtout très rassurant.

Mais au-delà de la sécurité physique, il y a le sentiment de sécurité émotionnelle. Et ça, ça ne se gère pas avec des caméras. Ça se construit avec de l’écoute, de la présence, et une vraie attention portée à chacun.

Je veille à ce que chacun puisse se sentir libre d’être lui-même, sans jugement. Que ce soit dans sa chambre, dans le salon, ou dans le jardin, chacun a le droit à son espace et à son intimité. Et si un comportement ne respecte pas cet équilibre, j’interviens vite, toujours avec bienveillance et fermeté.

On a mis en place quelques règles simples, posées dès l’arrivée : respect du sommeil des autres, gestion du bruit, hygiène commune, etc. Rien de rigide, mais un cadre qui permet à tous de cohabiter dans le respect.

Un exemple ? Une fois, un locataire organisait des visios très tard dans la cuisine partagée. Après deux ou trois remarques d’autres colivers, j’ai pris le temps de discuter avec lui. Il n’avait pas réalisé que sa voix portait autant ! On a trouvé une solution ensemble : il a déplacé son bureau dans un espace plus isolé, et tout le monde a retrouvé le calme.

Je suis aussi là pour rassurer les nouveaux, qui peuvent parfois avoir des craintes avant d’arriver. « Est-ce que je vais avoir mon intimité ? », « Et si je ne m’entends pas avec mes voisins ? »… Je leur explique toujours qu’ici, on vit ensemble, mais pas les uns sur les autres. Et que je suis là pour les accompagner, pas pour les surveiller.

La sécurité, c’est aussi de savoir qu’on peut demander de l’aide. Qu’on ne sera jamais jugé si on traverse un moment difficile. Et ça, je le répète souvent : ma porte est toujours ouverte. Pour un souci technique, un conseil administratif, ou juste un coup de blues.

Au final, mon job, c’est de faire en sorte que chacun puisse dormir tranquille, se lever le matin avec le sourire, et rentrer chez lui en se sentant vraiment chez lui. Caméras, badges, oui… mais surtout, beaucoup de bienveillance et d’humanité.

À suivre…

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Le journal de bord d'une Référente, Karine

Moi, c’est Karine, Référente des coliving Compose à Clermont-Ferrand.
Chaque jour, j’accompagne les résidents dans leur quotidien, avec écoute, bonne humeur… et parfois un tournevis ou un plat de fondue !

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