Article mis à jour le 14/05/2024

Dans un monde où la flexibilité et la mobilité sont devenues des mots d’ordre, le coliving s’est présenté comme une solution de logement innovante, promettant de répondre aux besoins d’une nouvelle génération de nomades urbains, d’entrepreneurs et de créatifs en quête de sens et de communauté. Pourtant, malgré ses attraits, le coliving n’est pas à l’abri des reproches. Ces critiques faites au coliving touchent à plusieurs aspects de la vie en communauté, de la gestion de l’intimité à la durabilité financière en passant par la véritable qualité des interactions sociales promises. Voyons plus en détail ces points de friction.

La perte de l’intimité

Un des reproches les plus courants adressés au coliving est la difficulté de préserver son intimité. Dans un espace partagé où les activités de vie, de travail et de loisirs se mélangent, les limites entre espace personnel et espace commun peuvent rapidement devenir floues. Cette promiscuité forcée n’est pas du goût de tous, surtout pour ceux qui chérissent leur solitude ou qui ont besoin de moments de retraite pour se ressourcer.

Chez Compose, chaque habitant (locataire) a son propre studio privatif avec une kitchenette totalement équipée (du torchon à la casserole), sa propre salle de douche avec WC (serviettes incluses)… Sans oublier une isolation phonique de qualité, pour vraiment être dans un cocon chez soi.

Des coûts pas toujours avantageux

Si le coliving promet une réduction des coûts de vie grâce au partage des espaces et des ressources, la réalité peut parfois être différente. Dans certaines métropoles, les loyers des espaces de coliving peuvent se révéler aussi élevés, sinon plus, que ceux d’appartements traditionnels. Cette situation amène à s’interroger sur le rapport qualité-prix du coliving, surtout lorsque les espaces privatifs sont réduits au minimum.

Chez Compose, en plus de votre propre logement et des espaces partagés, vous bénéficiez d’un pack de services pour faciliter votre quotidien : une buanderie en accès libre totalement équipée et gratuite, des vélos et une voiture électrique à se partager entre habitants et surtout un.e intendent.e (qui s’occupe de la maintenance de l’Habitation et du ménage des espaces partagés) et un.e référent.e (qui veille au bien-être des habitants et ce n’est pas une IA).

Une communauté idéalisée ?

Le coliving vend souvent l’idée d’une communauté soudée, d’échanges enrichissants et de réseautage continu. Or, la vie en communauté n’est pas exempte de défis, et les conflits d’intérêts ou de personnalité peuvent rapidement ternir l’utopie promise. La gestion de ces communautés est également critique : un mauvais équilibre dans le choix des résidents ou un manque d’engagement pour les valeurs communes peut diluer l’expérience.

Chez Compose nous essayons au maximum de sélectionner des habitants désireux de vivre l’expérience du coliving.
Toutefois, Compose n’a pas pour vocation l’animation de communauté : nous considérons que les habitants sont chez eux ! Nous mettons tout à disposition pour que l’alchimie se produise entre habitants et organisons, régulièrement, des apéros/discussions pour évoquer les axes d’améliorations pour le quotidien de nos habitants.

Questions de durabilité et d’écologie

Bien que le coliving puisse être vu comme une réponse à la crise du logement et à l’optimisation de l’espace, les critiques sur son impact écologique et sa durabilité sont légitimes. La consommation de ressources et la gestion des déchets dans ces espaces partagés peuvent, si mal gérées, contribuer à une empreinte écologique plus lourde que celle de modes de vie plus traditionnels.

Chez Compose, en plus de la construction de nos Habitations aux normes RT2020, RT2022 minimum, nous avons misé sur une isolation phonique et thermique à hautes performances.
Sans oublier la mise à disposition de la mobilité douce (vélos et voiture électrique).

Manque de flexibilité et de règlementations

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, certains espaces de coliving imposent des contrats et des engagements à long terme qui limitent la flexibilité des résidents. De plus, la réglementation entourant le coliving reste floue dans de nombreuses juridictions, ce qui peut entraîner des situations incertaines pour les locataires et les propriétaires.

Chez Compose, rien de plus simple : vous avez un bail d’habitation tout à fait classique, pour une durée d’une année (renouvelable, mais ce n’est pas une durée minimale, vous pouvez partir quand vous le souhaitez, après votre préavis d’un mois).

Pour résumer

Le coliving, bien qu’il présente des avantages indéniables en termes de création de communautés et de partage des coûts, n’est pas exempt de défauts. Les reproches qui lui sont faits reflètent les défis inhérents à la vie en communauté et les attentes parfois démesurées placées dans ce modèle de logement. Comme pour toute innovation, le temps et l’évolution des pratiques permettront peut-être d’adresser ces critiques et de faire du coliving une solution de logement encore plus attrayante et durable.

Il est essentiel d’approcher le coliving avec un esprit ouvert, mais aussi un regard critique, en pesant soigneusement les avantages et les inconvénients qu’il présente par rapport à ses propres besoins et valeurs. En fin de compte, le succès du coliving dépendra de sa capacité à s’adapter, à innover et à répondre véritablement aux attentes de ceux qu’il cherche à servir.

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