#04 – Médiation à l’apéro : mes petites astuces pour désamorcer les tensions

Compose

il y a 1 mois

"Le journal de bord d'une Référente", épisode 04 : Médiation à l’apéro : mes petites astuces pour désamorcer les tensions

Bienvenue dans “Le journal de bord d’une Référente”, la chronique qui vous plonge dans les coulisses d’un coliving pas comme les autres.

Dans une maison partagée, les personnalités se croisent, les habitudes se rencontrent… et parfois, les frictions apparaissent. C’est normal. Et en tant que référente, mon rôle, c’est de sentir quand la tension monte, même légèrement, et de proposer un cadre pour en parler. Sans que ça ne devienne un gros orage.

J’ai appris avec le temps qu’un simple malaise peut vite devenir un malentendu si personne n’ose en parler. Une vaisselle oubliée, une porte qui claque, une musique un peu trop forte… Ce sont des petits riens, mais qui peuvent miner la bonne ambiance si on les laisse s’accumuler.

Alors, j’ai développé mes astuces. Et croyez-moi, l’apéro, c’est l’arme secrète numéro un ! Pas pour noyer les soucis dans un verre, non. Mais parce qu’autour de quelques chips et d’un verre de jus, les gens parlent plus librement, plus calmement. Le cadre est informel, détendu, et la discussion se fait naturellement.

Je me souviens d’un soir où deux colocataires ne se parlaient plus depuis une semaine. Une histoire de rangement dans le frigo. Chacune campait sur ses positions. J’ai proposé une petite soirée dans le salon, avec d’autres colivers, pour détendre l’atmosphère. Et au fil des échanges, elles ont fini par en rire. Le lendemain, elles organisaient un brunch ensemble.

La clef, c’est de ne pas dramatiser. De rappeler que la cohabitation, c’est une aventure humaine. Qu’on ne peut pas être tous pareils, mais qu’on peut toujours s’écouter.

Parfois, j’utilise aussi des outils concrets. Un tableau des tâches collectives, par exemple. Ou un petit mot glissé dans le groupe WhatsApp : « Hé les amis, qui veut vider le lave-vaisselle aujourd’hui ? » Ça met un peu d’humour, et ça évite que la frustration monte.

Et quand le problème est plus profond, je prends le temps de discuter individuellement avec les personnes concernées. Sans jugement. Juste pour écouter. Parfois, ça suffit pour que les choses s’apaisent.

Je crois que ce qui fonctionne le mieux, c’est la régularité. On ne peut pas attendre que les problèmes arrivent pour créer du lien. C’est en maintenant une ambiance chaleureuse au quotidien qu’on rend les conflits plus faciles à gérer quand ils apparaissent.

L’autre astuce ? Favoriser les rencontres informelles. Un atelier cuisine, une soirée film, un pique-nique… Chaque occasion de tisser des liens renforce la solidarité. Et quand les gens se connaissent, ils sont plus indulgents les uns envers les autres.

Mon objectif, ce n’est pas que tout soit parfait. C’est que chacun se sente entendu, respecté, et à sa place. Et parfois, il suffit d’une simple phrase pour débloquer une situation : « Et si on en parlait autour d’un verre ? »

Alors oui, je continuerai à sortir les verres, les chips, et à créer des petits moments où la parole circule. Parce qu’un coliving heureux, c’est avant tout un lieu où on sait parler… et rire ensemble, même après une dispute sur le frigo.

À suivre…

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Le journal de bord d'une Référente, Karine

Moi, c’est Karine, Référente des coliving Compose à Clermont-Ferrand.
Chaque jour, j’accompagne les résidents dans leur quotidien, avec écoute, bonne humeur… et parfois un tournevis ou un plat de fondue !

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